Comment calculer l'étiquette énergie, ou classe énergétique de sa maison ?

Vous avez sans doute entendu parler du DPE : Diagnostic de Performance Energétique pour les logements. C’est un document obligatoire pour la vente ou la location d’un bien immobilier visant à informer l’acquéreur ou le locataire des dépenses énergétiques à prévoir dans le logement. Elle vous guide par exemple quant à la consommation de chauffage à prévoir.

L’étiquette énergie incluse dans le DPE mentionne la classe énergétique correspondant aux consommations du logement. Elle se divise en 7 classes nommées de A à G, de la catégorie la plus performante à la plus énergivore.

Les classes A et B de l’étiquette énergie provenant du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) correspondent à une maison économe en énergie disposant d’une excellente isolation. Ce type de logement réalise de nombreuses économies d’énergie comparé aux autres catégorisations. Les classes C et D indiquent une consommation énergétique normale. La classe E s’applique à un bâtiment se trouvant actuellement au niveau de la moyenne nationale estimée. Les classes F et G suite à un DPE concernent les biens gourmands en énergie (ex. consommation importante en chauffage) présentant une très mauvaise isolation et des ponts thermiques. On parle aussi de passoire thermique.

Attention, le DPE doit obligatoirement être établi par un professionnel agréé permettant de garantir son impartialité et la prise en compte de tous les critères définis par l’Etat. Il existe toutefois des simulateurs permettant d’estimer l’étiquette énergie ou classe énergie de votre maison avant d’envisager d’éventuels travaux de rénovation pour améliorer son efficacité énergétique.

A noter que le DPE donne également des indications quant au taux d’émissions de gaz à effet de serre (GES) émis par les logements audités. Ce critère est pris en compte dans le calcul de l’étiquette énergie depuis la réforme de juillet 2021.

Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de mettre en location un logement classé G sur le DPE. Ces biens sont désormais considérés comme « non décents » et ne peuvent plus faire l’objet d’un nouveau bail, d’un renouvellement ou d’une reconduction tacite. Cette mesure s’inscrit dans le calendrier progressif d’interdiction de location des passoires thermiques : la classe F sera concernée à partir de 2028, puis la classe E en 2034.

Deux méthodes de calcul sont utilisées par les diagnostiqueurs lors d’un DPE pour définir la classe énergétique du logement. Dans les deux cas, différents critères sont pris en compte pour calculer l’étiquette énergétique d’une maison.

L’étiquette énergie d’une maison dépend de nombreux facteurs pouvant influencer les consommations d’énergie :

• Sa localisation géographique et son orientation par rapport au soleil ;
• Sa superficie et sa configuration : mitoyenne ou non, nombre d’étages, toiture plate ou en pente ;
• Son ancienneté et ses matériaux de construction ;
• Son isolation des combles, des murs, des ouvrants, des planchers… ;
• Les modes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (ECS) utilisés dans le logement : chaudière bois, gaz, pompe à chaleur, cumulus électrique ou chauffe-eau thermodynamique… ;
• Le système de ventilation des pièces du logement : ventilation naturelle, VMC simple ou double flux, auto-réglable ou hygro-réglable…

Pour assurer la précision des résultats et l’objectivité du diagnostiqueur lors d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique), une méthode de calcul a été défini par l’Etat :

• La méthode 3CL : elle prend en compte toutes les caractéristiques thermiques de la construction (localisation géographique, isolation, chauffage, production d’eau chaude sanitaire…). Cette méthode est utilisée pour les habitations construites après 1948 et chauffées individuellement

Outre le fait d’informer de futurs occupants du logement sur leurs consommations énergétiques, l’étiquette énergie ou classe énergie permet d’obtenir des conseils sur d’éventuels travaux de rénovation à entreprendre pour obtenir une meilleure performance énergétique et ainsi une meilleure « note » lors d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique).

L’isolation des combles, l’isolation des murs extérieurs et l’isolation des planchers est souvent une première étape pour améliorer l’étiquette énergie ou classe énergétique dans un logement. L’installation de panneaux solaires peut également être un moyen d’améliorer la performance énergétique de la maison lors d’un DPE si le calcul aboutit à un classement du logement en catégories D, E, F ou G de l’étiquette énergie.

Vous pouvez prétendre à des aides de l’Etat dont des primes énergie afin d’entamer des travaux de rénovation dans le but d’améliorer la performance énergétique de votre maison. N’hésitez pas à faire appel à nos experts HomeServe en rénovation énergétique pour toutes vos questions ou la mise en place d’un projet de rénovation énergétique pour vos logements : prix, travaux à prévoir, aides…